Les armoiries de Pornic : D’azur fait d’une ancre de marine posée en bande, chargée d’un fût de canon posé en barre, le tout croisé en sautoir ; surmonté au chef d’une étoile à cinq branches d’or, accompagnée de quatre mouchetures d’hermines de sable posées à un angle de l’écu. L’ancre, le canon et l’étoile évoquent le navire pornicais La Belle Etoile, capturé par la flotte anglaise en 1800. Les quatre hermines symbolisent le rattachement du Pays de Retz au duché de Bretagne. La devise en latin Maris stella sit nobis propitia signifie « que l’étoile de mer nous soit favorable ».
Le Clion-sur-Mer : De sinople à la barre d’argent (rivière de Haute-Perche) chargée de trois mouchetures d’hermine et accompagnée de deux tours-carillons d’argent, l’une au chef, l’autre en pointe. Et la devise “ Semper Virens : Toujours Verdoyant ”.
Sainte-Marie-sur-Mer : Ecu en partie au 1, de gueules au porc-épic d’argent, au chef d’hermine à deux mouchetures ; au 2, d’azur à la Vierge-Tabernacle d’or à l’oculus d’argent soutenue d’une onde du même, au chef d’or à la croix de sable à la bordure de gueules. Et la devise “ Ad Jesum Per Mariam : Vers Jésus par Marie ”.
Concernant le blason d’origine de la ville de Pornic. Commentaires extrait du livre de Dominique Pierrelée, Pornic étoile et reine, édition Siloë 1998 : « d’après l’héraldiste Michel Préssensé, l'ancre, le canon et l'étoile évoquent le lougre La Belle Étoile arraisonné par le Commodore Warren en 1800. »
Depuis 2007, les communes fusionnées du Clion-sur-mer, de Sainte-Marie-sur-Mer et de Pornic n’en forment en effet plus qu’une : Pornic. Le nouveau blason résulte d’une synthèse héraldique des trois blasons originels de ces communes. Sa présentation ci-contre, depuis 2011, est volontairement « simplifiée » en terminologie et dans son ordre de composition : A gauche, le Clion-sur-Mer : Sur fond vert, la barre et la tour rappellent le canal de haute perche et la tour carillon de l’église. A droite, Sainte-Marie-sur-Mer : Sur fond bleu, la vierge tabernacle rappelle l’oeuvre d’art liée à la paroisse de Sainte-Marie. Sur fond rouge, le porc-épic rappelle les moines de Saint-Philbert arrivés au 13ème siècle et sachant défendre leur territoire, mais également l’animal emblème de Louis XII, mari d’Anne de Bretagne. En bas, Pornic : Sur fond bleu, l’ancre, le fût de canon et l’étoile évoquent le navire pornicais “ la belle étoile ” arraisonné par la flotte britannique en 1800. Les deux mouchetures de contre hermine rappellent l’appartenance de la ville à la Bretagne historique. Au centre, les mouchetures d’hermine sont celles des blasons originels, rappelant l'appartenance à la Bretagne historique. Les armes de Retz sur l’écusson en cœur sont celles du blason originel de Sainte-Marie, rappelant son appartenance au Pays de Retz, tout comme le Clion et Pornic de fait. La couronne navale est celle du blason originel de Pornic, rappelant son passé maritime. Enfin, les poignées de mains (avec manches) soulignent symboliquement l’unité, l’amitié et la fidélité entre les trois territoires ainsi que leur avenir commun.
Le drapeau du Pays de Retz : Un champ argent chargé en son centre d’une croix de sable rappelle la paroisse et la ville de Sainte-Croix (qui deviendra un des quartiers de Machecoul). Harscoët de Sainte-Croix appelé « seigneur de Retz » et vassal des ducs de Bretagne fera de cette ville la capitale du Pays de Retz au XIe siècle. Cette croix rappelle également le drapeau adopté par toutes les seigneuries de Bretagne, le 13 janvier 1188, lors de la Troisième croisade. Son association avec les mouchetures d’hermine et le canton armorié de Retz, est emprunté au drapeau du XVIIIe siècle de la ville de Nantes. Les trois quartiers herminés symbolisent l’appartenance du Pays de Retz à l’évêché de Nantes, qui est l’un des cinq évêchés bretons jusqu’en 1790 date à laquelle la province de Bretagne est divisée en cinq départements. Le canton senestre armorié du Pays de Retz or à croix de sable indique l’importance de son rang et sa place dans l’histoire de la Bretagne. En 851, le traité d’Angers signé entre Bretons et Francs reconnaît l’appartenance de ce pays à la Bretagne. Il devient du XIe au XVIe siècle, l’une des plus puissantes seigneuries de Bretagne et bénéficie du titre de baronnie avant d’être érigée en duché en 1581.