L’origine du Nom de Port-Saint-Père : Portus = Port, Sancti Petri = Saint-Pierre, Le Port-Saint-Père en français. Une origine historique datant du 12ème siècle, "l’église du Port de Saint Pierre aux liens". Par souci de déchristianisation, la révolution française changea les noms de certaines communes, ceux contenant Saint, Sainte, Evêque, Abbaye etc. Le Port-Saint-Père dût abandonner Saint-Pierre, on lui attribua le nom de Port Boulay (administrateur du district de Paimboeuf Boulay Paty). Dans un article du journal le Petit Phare en 1908, un sieur FRASLIN précise qu’une lettre du directoire de Machecoul à l’administration départementale, désigne Port-Saint-Père sous le nom de Port Brulé, nom dû à l’incendie qui ravagea le bourg en 1793 et qui ne laissa que trois maisons debout. Napoléon au pouvoir, la grande majorité des communes reprirent leur ancien nom. Cet article a été rédigé avec l’aide du livre de Monsieur Jean-François CARAES "Regard historique sur Port-St-Père".
Le blason de Port-Saint-Père L’Héraldique (science des armoiries) est apparue en Europe dès le XIIème siècle réservé aux chefs de guerre. A cette époque, les combattants portaient tous la même tenue : un haubert (côte de maille), un heaume (casque leur couvrant presque tout le visage) et un écu (bouclier). Les armoiries figuraient sur leur bouclier, lisibles y compris par ceux qui ne savaient pas lire, la reconnaissance des adversaires devant être sans équivoque. La fonction première de l’écu étant de permettre l’identification rapide du porteur des armoiries, on utilisait donc des couleurs vives et des figures stylisées. Ces règles qui concernaient les couleurs, les formes, les graphismes des ornements utilisés, entre autres, étaient strictement respectées par les "Hérauts d’armes" (qui ont donné le mot "Héraldique"). L’Héraldique vit apparaître une véritable codification qui lui donnait alors un statut de "science". Elle s’est rapidement diffusée dans l’ensemble de la société occidentale : femmes, clercs, paysans, bourgeois, communautés... Par la suite, on s’en est également servi pour représenter des villes, des régions, des pays, des corporations de métiers. La Révolution française qui voit dans les armoiries uniquement le signe de la noblesse en décida l’abolition en juin 1790. "Dans le courant de l’année 1946, la municipalité présenta un projet de blason en vue de la confection d’une bannière qui devait figurer, parmi celles des autres communes, aux fêtes de l’érection du monument de la Poche Sud de la Loire et du Pays de Retz à la Sicaudais, le 30 Juin 1946."
Description suivant le langage de l’héraldique. "Ecu d’argent à la clef de sable (St père) posée en pal, le panneton en haut, accompagnée de deux peupliers de sinople posés en pal, au dextre et semestre et reliés par un canal d’azur". Ce blason n’a jamais été officialisé. Le blason actuel a été créé par Jean-François CARAES et adopté par délibération du conseil municipal du 12 mai 1978. Il fut enregistré par la commission d’héraldique urbaine le 15 novembre 1978, et se lit : "de gueules à la fasce crénelée d’argent ; accompagnée en chef d’une clé d’or posée en fasce et en pointe d’une moucheture d’hermine de sable ; soutiens : deux peupliers d’Italie de sinople ; supports : deux sarments de vigne de sinople fruités d’or et posés en sautoir". La fasce rappelle les armes de la famille de La Tour, en même temps que le passage de la rivière, crénelé –c’est-à-dire fortifié- et par conséquent constamment disputé, la clé est celle de Saint Pierre patron de la paroisse, l’hermine celle de Bretagne, la couleur rouge (gueules) symbolise les combats sanglants de la période révolutionnaire qui s’y sont déroulés. A l’extérieur deux peupliers rappelant la vallée de l’Acheneau ainsi que deux sarments chargés de grappes de raisin rappelant les spécialités viticoles locales.